Voyage éclair dans la ville des lumières…

Éreintant mais éblouissant!

Nous étions 31 personnes, bien déterminées à profiter au maximum de la beauté de cette ville magique : Paris, la plus belle capitale du monde comme on dit… et nous n’avons pas été déçus.

Nous avons quitté Pampelune à 8h30 du matin, le samedi 11 avril par un temps froid et horriblement pluvieux. Arrivés à Bayonne, les pronostics et les meilleures espérances étaient échangés sur le quai de la gare… va-t-on avoir une semaine de pluie, de nuages ? La météo pronostiquait quelques jours de pluies intermittentes et ensuite, du mieux… nous croisons les doigts.

Une fois dans le TGV, tous au complet, durant les 5h30 de trajet, chacun a pu rêver de son séjour, commencer à s’organiser, à le préparer, discuter, grignoter, dormir… C’était également l’occasion de découvrir les itinéraires concoctés pour mieux visiter Paris, s’orienter et profiter de visites indispensables des monuments les plus connus ainsi que de moments de qualité dans des endroits choisis et signalés avec soin.

15h 50, nous étions 31 à partir de Navarre et nous étions 31 à arriver à la Gare Montpar- nasse, tout allait bien ! Nous voilà donc dans la capitale française dans une ambiance printanière, douce et accueillante : il faisait 20 degrés, mais quelques nuages étaient un peu trop gris à notre goût…

Rapidement arrivés à notre hôtel, dans le quartier d’Alésia, quelque peu éprouvés par le voyage, nous avons tous envahi ce charmant hôtel, situé dans un quartier particulièrement vivant et charmant. Dans certaines ruelles comme la Villa d’Alésia, on se serait cru dans le dessin animé de Mary Poppins.

Une fois dans le hall, après la distribution des cartes de métro, de la ville, de quelques guides et des clés des chambres bien sûr, tout le monde a disparu, objectif: un repos bien mérité, enfin, repos… pas pour tout le monde! Certains courageux se sont empressés de se lancer dans cette grande ville à la découverte de ses trésors: les uns sont allés se promener dans le jardin du Luxembourg, majestueux, un parc chic et très aimé des parisiens à deux pas du quartier de Saint-Germain ; les autres ont flâné jusqu’à la Seine où ils se sont laissés bercer, sur une péniche touristique, en admirant les berges de la Seine, ses ponts, la Conciergerie, l’île Saint Louis, Notre-Dame de Paris, l’Hôtel de Ville de Paris…

Dimanche 12, tout le monde s’est rejoint au restaurant de l’hôtel pour un délicieux petit déjeuner, les visages souriants et joyeux, apparemment en pleine forme et motivés plus que jamais ! Et c’est parti, la visite continue pour certains et commence pour d’autres sous un soleil radieux : nous partons pour une visite guidée en car afin de repérer les lieux stratégiques de la ville en compagnie de Vincent Delaveau, notre conférencier national. Nous sillonnons la ville en passant par les axes principaux, occasion d’admirer monuments, architectures, ponts et quartiers tels que le fameux Lion de Denfert Rochereau, le Panthéon, la Madeleine, la Place Vendôme, Bercy, la Seine, le Louvre… Nous marquons un arrêt un peu avant 12h sur la Place de Notre-Dame pour écouter le carillon qui ne sonne qu’une fois par an, le jour de la résurrection. Nous voilà donc sur le parvis de Notre-Dame, plus belle que jamais où notre guide nous compte quelques mystères du passé et nous aide à comprendre les splendides sculptures qui ornent la façade. Nous faisons silence pour écouter le carillon qui porte à 100 km de distance mais qui arrive bien discrètement à nos oreilles parce que nous étions au pied de la Cathédral. Nous continuons notre visite en autocar et admirons le Pont Neuf, nous repérons le Grand Palais, la splendide Tour Eiffel pour achever la découverte en car au pied de l’Arc de Triomphe et continuer la visite sur la plus belle avenue du monde, l’Avenue des Champs Elysées.
Et c’est ainsi que les visites se sont succédées toute la semaine, en libre, en petit groupe ou en grand groupe.

Le soir du lundi 13, nous retrouvons Vincent Delaveau à la Place des Vosges, pour une visite très spéciale du quartier du Marais.

Au fur et à mesure que baissait la luminosité, nous entrions dans l’obscurité de la nuit tombante et nous basculions littéralement dans une ambiance des plus magiques. Le reflet des lumières des réverbères parisiens nous transporte et met en valeur les différentes architectures du 16ème, 17ème siècle notamment.

Dans le calme le plus complet, nous nous engouffrons au sein de ruelles évocatrices d’époques passées et découvrons des cours intérieures et des hôtels particuliers tel que l’Hôtel Carnavalet de Madame de Sévigné, fameuse pour ses lettres à sa fille. Elle y raconte dans un style raffiné et imagé, les préoccupations de la noblesse du 17ème siècle ; outre la tendresse d’une mère à sa fille, on y lit en réalité les potins croustillants du moment.

Après ce voyage dans le temps, l’estomac capricieux, nous partons nous restaurer pour profiter d’un dîner en compagnie de quelques parisiens.

Toujours aussi motivé bien que quelque peu éprouvé, tout le monde continue de flâner, trotter, visiter, découvrir… sous un soleil exceptionnel en plein mois d’avril, quelle chance! Adieu les manteaux et les écharpes au moins pour quelques jours car une simple veste ou un petit gilet suffisait amplement ! Vive le Louvre, le musée d’Orsay, les boutiques, l’île Saint-Louis, Belleville, les Buttes-Chaumont… et même Versailles pour certains.

Mercredi 15, nous visitons Montmartre et ses moulins, sa vigne et l’épicerie d’Amélie Poulain!

Nous entrons cette fois dans un univers populaire, artistique et nous marchons sur les pas de Renoir, de Picasso, de Pissarro et de bien d’autres peintres. C’était également le quartier de la chanteuse Dalida ou encore de l’homme invisible qui traversait les murs… le passe murailles.

Au détour d’une toute petite ruelle à la vue impressionnante sur Paris, le temps s’est arrêté lorsque nous avons aperçu la Tour Eiffel qui brillait de mille feux dans l’obscurité, quelle beauté…

Petit à petit, nous grimpons chaque fois un peu plus sur la butte Montmartre pour arriver tout en haut, et voir de près le joyau du Sacré-Cœur de Montmartre et là, Paris était à nos pieds, une vue à couper le souffle!

Jeudi 16, le séjour touche à sa fin mais nous en profitons jusqu’au bout, en prenant un petit déjeuner raffiné au Procope, le plus vieux café parisien, un café musée qui date de 1686, en plein cœur du quartier latin, non loin d’autres cafés très connus comme Les deux Magots ou le Café de Flore et de l’université mythique de La Sorbonne.

Après quelques derniers achats, nous revoilà à la Gare Montparnasse pour rentrer à Pampelune et rejoindre les nôtres, des lumières plein les yeux.