El curso de cocina en francés ha sido todo un éxito. ¡Nos lo temíamos! Que mejor manera de aprender idiomas que haciendo cosas con él. Cocinar, comer, charlar... Alimentar el cuerpo y el espíritu y todo sin salir de Pamplona. Viajar a Francia pero no como un turista sino como un antropólogo que se cuela en los fogones del nativo para ver, de primera mano, cómo se cuecen las habas en la cocina de la vecina de al lado.
En este caso nuestra nativa y vecina de al lado es Karine Semai. Karine, parisina-pamplonica de pro, es profesora de francés y cocinitas, muy cocinitas. Desde el principio supimos que era la mujer de la situación porque, de cocinar, sabe un "puñau"; conoce mil truquis para hacer fácil lo difícil y además es una excelente comunicadora. Dar de comer a 15 es para ella un juego de niños, de los más sencillo a lo más complicado, de la crêpe al foie-gras y todo con ese toque de glamour y sofisticación tan "french".
Gracias a los sabios consejos de Karine triunfé en mi cena de Navidad. Como ella me veía un poco perdida me dijo: "Mira Yolanda, las "coquilles Saint-Jacques" (las vieiras rellenas) están tiradas de hacer y son muy resultonas, mi tarta "tatin express" es un éxito asegurado. Ahora bien, si no te sientes capaz, te pasas por Picard, esa estupenda cadena de congelados gala, y ya me contarás". Picard y Karine me salvaron la Navidad.
Karine, cuéntanos cómo te ha ido:
1. Quels sont les petits plats que tu nous a preparés?
Nous avons principalement cuisiné des plats simples de la gastronomie française afin que chacun puisse les reproduire chez lui sans problème. La semaine dernière, nous avons fait des galettes bretonnes et des crêpes. Dans les séances suivantes, nous cuisinerons une quiche lorraine, un clafouti, une blanquette et plein d’autres bons petits plats…
L’objectif est de connaître un aspect culturel de la France et non pas de devenir un Cordon Bleu!
2. Quel est le plat que tu préfères?
Mon plat préféré est la blanquette de veau aux champignons car j’ai de nombreux souvenirs d’enfant en relation avec certains plats et celui-ci en fait parti.
Lorsque je passe quelques jours en France ou que ma mère me rend visite, il arrive souvent qu’elle me cuisine une blanquette ou d’autres plats français que j’apprécie car elle sait que je n’ai pas souvent l’occasion de les manger. Il est clair que je reviens toujours en Espagne avec quelques kilos de plus !
3. Quel est celui qui te fait triompher chez toi?
Le plat qui a le plus de succès chez moi (chez les espagnols comme chez les français) est ma tarte Tatin, tout le monde l’adore ! Le problème, c’est que tout le monde veut la recette, et je n’ose pas dire que c’est extrêmement facile!
4. Quelles sont les dificultes que tu as rencontrées pendant le stage?
Je pense que ce cours ne présente pas de difficultés particulières car tout le monde aime manger et goûter des plats nouveaux, de plus la cuisine française est assez proche de la cuisine navarraise. Pour les élèves, le plus dur est de parler durant 3 heures en français et d’avoir une conversation amicale dans une langue étrangère. Question cuisine et «coup de fourchette», ils se débrouillent très bien!
5. Et des anecdotes, tu en as gardées?
De nombreux médias sont venus assister au cours de cuisine, et certains journalistes ont clairement demandé à quelle heure se terminait l’élaboration des plats afin de pouvoir goûter, bien sûr!
Au moins, ils ont joint l’utile à l’agréable!
6. Quelles sont les différences que rencontre une parisienne de souche comme toi entre la cuisine maison en France ou à Pampelune? Sommes-nous très différents?
Il n’y a pas de différence majeure entre la cuisine française et la cuisine navarraise. Certains légumes sont plus utilisés que d’autres comme les courgettes, les endives et le chou-fleur. De plus le beurre et la crème fraîche restent très présents même si les grands chefs français ont maintenant tendance à copier les recettes espagnoles et à utiliser plus qu’avant l’huile d’olive.
De plus, les femmes cuisinent beaucoup plus à Pampelune qu’à Paris car elles disposent de plus de temps et elles ont encore une culture de produits frais et de cuisine traditionnelle à base de fruits et légumes, que les parisiennes ont un peu perdues.
Je n’ai jamais autant cuisiné depuis que je suis ici!
7. Du point de vue pédagogique quel est à ton avis l’intérêt d’apprendre le français comme ça?
Je pense que ce cours est un excellent moyen de connaître un vocabulaire qui est peu travaillé en cours et qui est indispensable dans la vie de tous les jours. De plus, la notion de plaisir qui ressort de la cuisine est un facteur important dans l’apprentissage d’une langue.
Déguster la cuisine d’un pays, c’est vivre un aspect culturel de ce pays et, de ce fait, mieux le comprendre.
EN France COMME EN France:
Mini-stages de français autrement
MARS: Manger comme en France
Avec Karine Semai
Lieu: Salle de cuisine - Casa de la Juventud
AVRIL: Paris, c’est en France
Avec Marylène Danino-Alonso
PAQUES: Paris, le voyage
MAI: Le cinéma comme en France
Avec Patricia Mazar
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